- Poser des questions
Poser
des questions, c'est pour des partenaires une manière de se connaître,
d'explorer une situation, d'obtenir des informations, d'approfondir certains
points, de se préparer à agir.
Différents
types de questions peuvent donner à la communication son efficacité. Les
questions sont pertinentes si elles sont adaptées à la situation d'échange et
si elles permettent de recueillir l'information attendue auprès de
l'interlocuteur.
Les questions fermées sont utilisées pour obtenir des
informations.
Ce
sont des questions délimitées qui implique des réponses précises qui permettent
de faire le tour d'un sujet ou de recueillir à son propos les informations
essentielles.
Par
exemple : Quoi : De quoi s'agit-il ? Qui : De qui est-il question
Exemple
:
- Etes-vous libre jeudi matin ? Réponse : oui/non.
- Etes-vous d'accord avec la proposition que je viens de vous présenter ?
- Etes-vous libre jeudi matin ? Réponse : oui/non.
- Etes-vous d'accord avec la proposition que je viens de vous présenter ?
L’interlocuteur
est amené à donner une réponse du genre OUI ou NON, qu'il argumentera peutêtre.
Les questions ciblées (faits).
Ce
sont des questions fermées. Quand : À quelle époque cela a-t-il eu lieu ? Où :
À quel endroit l'événement a-t-il eu lieu ? Pourquoi : Quelles sont les causes
du déclenchement du phénomène ? Comment : De quelle manière les choses se
sont-elles déroulées ?
Les questions à choix multiples.
L'éventail
proposé est plus large, ce sont les questions posées dans les sondages par
exemple.
Les questions ouvertes incitent à la réflexion et à la
mobilisation des idées sur un thème.
Elles
couvrent l'ensemble du sujet. La réponse est totalement libre. Ce sont des
questions qui obligent l'interlocuteur à réfléchir. Elles l'obligent à
s'engager personnellement. Elles entraînent parfois des digressions ou des
blocages.
Exemple
: Que pensez-vous de cette proposition ?
Une
question ouverte ne contient jamais sa propre réponse et laisse la possibilité
à l'interlocuteur d'exprimer réellement son opinion et sa façon de voir.
Une
question ouverte ne donne pas à l'interlocuteur d'idée précise sur la forme que
devrait revêtir sa réponse : "Que pensez-vous du produit X ?"
Poser
des questions ouvertes, c'est favoriser des échanges sur un problème, un sujet
ou l'expression d'un sentiment ou d'un point de vue.
Savez-vous
Toujours Écouter Correctement ?
Écouter
votre interlocuteur, cela parait simple. Mais en fait, que signifie réellement
écouter ?
Écouter
c'est d'abord se taire. Cela peut paraître évident, mais combien de fois lors
d'une discussion, deux personnes parlent-elles en même temps ?
Combien
de fois l'une d'elles est coupée, interrompue dans sa suite d'idées et même
contrée par l'expression d'une opinion, par des conclusions hâtives ou des
arguments agressifs ?
ÉCOUTER
ce n'est pas seulement se taire, combien de fois avez-vous constaté que
votre interlocuteur n'avait pas entendu un seul mot de votre exposé ? Ne
vous est-il pas arrivé souvent d'agir de même ? D'avoir la tête ailleurs ? De
penser à ce que vous alliez répondre ? En un mot, de ne pas écouter ?
Si
l'ÉCOUTE est la technique de communication la plus évidente et la plus
efficace, c'est également celle qui est la plus mal utilisée.
La
non-écoute est souvent à la base des malentendus et des conflits de la vie de
l'entreprise.
A
long terme, l'ÉCOUTE est aussi un moyen de mettre en place une relation et un
climat satisfaisant entre des personnes ou des groupes.
On
se trompe profondément si on pense que l'écoute est un acte passif. Les mots
que vous entendez ne se transforment pas en idées et en informations sans que
vous ayez à intervenir.
Et
puisque vous passez les trois quarts de votre temps dans des activités de
communication orale avec d'autres personnes, autant faire que ce temps soit le
plus rentable possible.
Ce
qu'il faut faire :
- Laisser parler l'interlocuteur sans lui couper la parole, identifier les points importants, les arguments du discours de l'autre, rester attentif au ton, aux gestes, aux mimiques, à tout ce qui révèle les sentiments.
- Se concentrer sur ce que dit celui qui parle sans penser à ce que vous allez dire "si seulement il veut bien s'arrêter", prendre du temps pour bien enregistrer et penser à ce qui est dit.
- Se concentrer sur le contenu du message et les idées importantes sans se laisser absorber par des faits isolés afin d'obtenir une idée générale et globale de ce que vous entendez
- Laisser un temps de réponse permettant d'évaluer avant d'agir (réaction différée), écouter avant de juger ou d'intervenir, laisser les idées neuves et différentes vous atteindre
Prendre
la parole pour exprimer son point de vue ou ses sentiments, c'est développer sa
spontanéité, ce qui implique :
- Un élan et/ou
- Une acquisition culturelle et/ou
- Une réponse nouvelle et adéquate à une situation nouvelle (Moreno)
L'expression
libre favorise une diminution de l'anxiété personnelle et participe à
l'évolution de la dynamique d'un groupe.
Les
limites de la prise de parole :
- Ce que vous dites n'est pas que ce que vous avez expérimenté.
- Ce qui est entendu n'est pas ce que vous avez dit
- Ce qui est interprété n'est pas ce qui est entendu
Quand
et pourquoi utiliser la reformulation
La
reformulation est une intervention orale qui vise à redire avec d'autres mots
d'une manière plus concise ou plus explicite ce qui vient d'être exprimé par
une personne.
Reformuler
ce n'est pas répéter mais redire avec d'autres mots ce que l'interlocuteur a
dit. La reformulation est un instrument de l'écoute. Elle sert à améliorer
l'écoute, à encourager la parole de chacun, à la mettre en valeur. Elle sert
aussi à vérifier, à rectifier avec nuance, à dédramatiser ce qui a été prononcé.
POUR LA COMUNICATION SELS ORIGINEL
CHEIKH TIDIANE HANNE
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