L’inclusion des enfants à besoins particuliers : les bienfaits
Nos milieux familiaux et nos écoles, ont ils les capacités de mener à terme une inclusion entière et réussie?
L’enfant ayant un diagnostic (handicap) est en contact avec des enfants
pouvant lui faire faire des pas de géant dans son milieu familial ou
son milieu de garde (école). Comme on le sait déjà, les enfants (et les
adultes) apprennent énormément par observation.
Concrètement,
l’enfant ayant des besoins particuliers est à même d’observer et
d’expérimenter l’entraide entre pairs, la reconnaissance, l’expression
et la gestion des émotions et l’expression des besoins, pour ne nommer
que ceux-là. Il apprend à aller vers les autres et ce, de manière
socialement adéquate, à accepter le contact, à attendre son tour, à
partager l’attention d’un adulte ainsi qu’à suivre une routine. Il n’est
pas rare qu’un enfant n’ayant pas bien compris les consignes calque le
comportement des autres (se mettre en rang par exemple). Avec le temps,
il pourra faire l’association entre la consigne qu’il entend et ce qui
est attendu de lui.
L’enfant ayant un diagnostic apprend aussi à se
conformer à des consignes d’activités, que ce soit via des activités
structurées (bricolage) ou des jeux symboliques (jeux de rôle). Même si
l’enfant ne participe pas activement à ces activités à tout coup, il
entend, observe et apprend tout de même (parfois même au-delà de ce
qu’on peut imaginer).
Pensons également aux apprentissages moteurs
(fins et globaux) qui se font, entre autres, via le bricolage ou des
jeux de ballon dans la cour.
En termes d’apprentissages langagiers,
l’enfant ayant un diagnostic est constamment stimulé par les modes de
communication de ses pairs.
Est-ce que ces apprentissages se font au détriment du bienêtre des autres enfants?
Non, quand les ressources disponibles sont en place et que l’éducatrice
a le soutien nécessaire pour ne pas que la liberté et le droit
d’apprendre de l’un nuise à ces droits chez les autres, ces derniers ne
sont pas désavantagés.
De plus, les enfants neurotypiques (sans
diagnostic) ont beaucoup à apprendre des enfants ayant des diagnostics,
notamment l’ouverture d’esprit qui est le meilleur remède aux préjugés.
En effet, ces derniers découlent de la méconnaissance.
Cependant,
lorsque les enfants sont exposés dès leur plus jeune âge à la
différence, cette dernière ne leur est plus effrayante. Une acceptation
est bien présente et ceci les accompagne pendant toute leur vie.
Cette réalité leur permet aussi d’apprendre que tout le monde est
unique… eux aussi! L’acceptation de soi et une bonne estime de soi en
découlent.
Ils apprennent également la collaboration, l’entraide et
l’empathie, par exemple en étant capables de comprendre les limites de
chacun ou en arrivant à se mettre à la place de l’enfant ayant un
diagnostic. Le fait de pouvoir offrir leur aide leur permet également de
développer leur sentiment de compétence et de fierté. Bien sûr, il est
très probable que l’enfant ayant un diagnostic puisse les aider dans
d’autres sphères. L’entraide est donc bidirectionnelle.il est ici
question d’inclusion plutôt que d’intégration.
Toute leur vie, les
enfants devenus adultes seront en contact avec la différence, peu
importe la forme que cela prendra. N’est-ce pas un cadeau inestimable
que de leur donner, dès la petite enfance, la capacité à accepter,
respecter, apprécier et célébrer celle-ci?
"SERVIR LES ENSEIGNANTS ET NON SE SERVIR D'EUX"
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