Beaucoup de nos collègues sont
victimes d’agressions physique ou verbale de la part de parents d’élèves ou d’élèves
eux-mêmes du fait d’une punition infligée à un enfant.
C’est regrettable et difficile de travailler dans une école
ou l’enfant n’a ni peur de son enseignant encore moins de ses parents. Réussir devient difficile alors mais pas
impossible.
On n’a pas besoin de la cravache
pour demander à l’enfant d’apprendre ou de suivre ce que nous faisons. Prenons le
soin de négocier le contrat avec l’enfant afin qu’il s’intéresse à ce que nous
faisons et qu’il sache aussi à quoi il sera évalué. Quand l’enfant ne trouve
aucun intérêt dans ce que nous faisons, il ne suit pas et là nous sommes en
train de travailler pour nous et non pour lui.
Conformons-nous aux textes.
Au Sénégal dans les écoles primaires publiques
plus de 60 % des enseignants ont recours
aux châtiments corporels, la
quasi-totalité des enfants disent qu’ils sont victimes de châtiments
corporels. Pourtant, c’est le
décret no72-861 portant organisation
de l'enseignement primaire élémentaire en date du 13 juillet 1972 et publié
dans le journal officiel no 4274 du 1er février 1973 qui interdit le châtiment
corporel. L'article 14 du chapitre III stipule que « les seules punitions autorisées sont: la
réprimande verbale, la retenue après la classe, l'exclusion temporaire de 1 à 8
jours et l'exclusion définitive ».
POUR LA
COMMUNICATION DU SELS ORIGINEL
CHEIKH
TIDIANE HANNE
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire