"SERVIR LES ENSEIGNANTS ET NON SE SERVIR D'EUX"

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samedi 6 février 2016

LE CHATIMENT CORPOREL

Beaucoup de nos collègues sont victimes d’agressions physique ou verbale de la part de parents d’élèves ou d’élèves eux-mêmes du fait d’une punition infligée à un enfant.
C’est regrettable et difficile de travailler dans une école ou l’enfant n’a ni peur de son enseignant encore moins de ses parents. Réussir devient difficile alors mais pas impossible.
On n’a pas besoin de la cravache pour demander à l’enfant d’apprendre ou de suivre ce que nous faisons. Prenons le soin de négocier le contrat avec l’enfant afin qu’il s’intéresse à ce que nous faisons et qu’il sache aussi à quoi il sera évalué. Quand l’enfant ne trouve aucun intérêt dans ce que nous faisons, il ne suit pas et là nous sommes en train de travailler pour nous et non pour lui.
Conformons-nous aux textes.
Au  Sénégal dans les écoles primaires publiques plus  de 60 % des enseignants ont recours aux châtiments corporels,  la quasi-totalité  des enfants  disent qu’ils sont victimes de châtiments corporels. Pourtant,  c’est  le  décret  no72-861 portant organisation de l'enseignement primaire élémentaire en date du 13 juillet 1972 et publié dans le journal officiel no 4274 du 1er février 1973 qui interdit le châtiment corporel. L'article 14 du chapitre III stipule que «  les seules punitions autorisées sont: la réprimande verbale, la retenue après la classe, l'exclusion temporaire de 1 à 8 jours et l'exclusion définitive ». 
                        POUR LA COMMUNICATION DU SELS ORIGINEL
 CHEIKH TIDIANE HANNE

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