Apres avoir décrété une grève de 48
heures, le Grand cadre des syndicats d’enseignants (Gcse), accompagné
par les autres Syndicats d’enseignement, a organisé une marche ce jeudi
18 février pour demander au Président de la République la restauration
de la dignité des enseignants et le respect des accords signés.
Cette marche, débuté à la Faculté des Sciences et Technologies de
l’Education et de la Formation (Fastef), a pris fin au rond-point Jet
d’eau.
Elle
a vu la participation d’autres syndicats et des organisations de la
société civile. Les enseignants exigent le paiement intégral des rappels
et le respect des accords signés.
Selon Mamadou Lamine Dianté, «depuis l’avènement de la deuxième
alternance en mars 2012, le gouvernement du Sénégal, qui avait promis
d’opérer la rupture dans le secteur de l’éducation en ne signant
désormais avec les syndicats que «des accords réalistes et réalisables»,
n’a pas respecté ses engagements”. En effet, selon lui, “les protocoles
d’accords que le gouvernement a respectivement signé avec le Saes en
2011, le Grand Cadre et le Cusems en 2014 n’ont jusque-là pas fait
l’objet de matérialisation effective.
Les
différents procès-verbaux signés en 2015 avec lesdits syndicats ont
également connu le même sort».
«Pire, le gouvernement a depuis lors procédé à la violation systématique
du principe de la continuité de l’Etat en refusant d’honorer les
engagements pris par ses prédécesseurs avec les syndicats d’enseignants.
Il est malheureux de constater qu’en lieu et place de cette rupture
tant prônée, nous assistons à la perpétuation d’une tradition de
mensonge d’Etat qui aura comme seule et unique conséquence le discrédit
de la signature de l’Etat du Sénégal auprès de ses partenaires», a
ajouté Secrétaire général du Cadre unitaire syndical des enseignants du
moyen-secondaire (Cusems).
Pour exiger la restauration de la dignité des enseignants, Mamadou
Lamine Dianté affirme que «le Saes, le Cusems et le Gcse (grand cadre)
ont décidé d’unir leurs forces pour mette fin à ces sabotages du système
éducatif qui compromet dangereusement l’avenir de la nation».
Auteur: Mamadou Salif DIENG

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