CONTRIBUTION SECTION SELS ORIGINEL ZIGUINCHOR

Sels Originel Ziguinchor 

ET LE GRAND CADRE ÉTALE TOUTE SA COLÈRE

Nous voulons que l'opinion nationale et internationale connaissent la situation qui prévaut dans le secteur de l’éducation et que le CUSEMS et le Grand cadre ont fait tout ce qui est possible pour sauver l'éducation au Sénégal», a soutenu le SG du CUSEMS, Abdoulaye Ndoye, par ailleurs porte-parole du jour du Grand cadre, lors d'une conférence de presse ce jeudi. Il rappelle que cette année, le CUSEMS, le Grand cadre n’ont formulé aucune nouvelle revendication. Leur seule exigence a été et demeure aujourd’hui le respect des accords consignés dans le protocole de Février 2014.
«Pour marquer leurs carences et abuser l’opinion, les autorités orchestrent une vaste campagne de communication pour intoxiquer l’opinion et la retourner contre les enseignants. Au lieu d’honorer leur parole, elles se répandent en menaces et intimidations dont nous n’avons cure. En violation de la loi, elles servent des demandes d’explication et mises en demeure en instrumentant les I.A et IEF qui sont devenues leurs bras séculier. C’est le lieu de dénoncer leur duplicité, leur fourberie», dit-il.
“Même si des promesses ont été faites, la confiance est rompue. Les mêmes promesses répétées et rabâchées par les plus hautes autorités n’ont jamais été honorées. Pourtant, dans la même période, des ressources ont été dilapidées pour des futilités. Pas plus tard qu’hier, 12 milliards de nos francs ont été offerts à un supposé homme d’affaires au titre de dédommagement pour un préjudice dont personne n’est convaincue. Donc que personne ne convoque le manque de moyens pour tenter de justifier la non-matérialisation des accords. Nous ne réclamons que la justice et l'équité», ajoute-t-il.
Le Grand Cadre demande «l’ouverture de négociations sur le régime indemnitaire, la formation diplômante des enseignants recrutés avec des diplômes spéciaux, l’intégration et la mise en solde dans le plus brefs délais de tous les enseignants titulaires de diplômes professionnels et non le retour à un système de quotas”. Il réclame également “le paiement sans délais des rappels qui ne sont en réalité que des dettes accumulées depuis 2012.