"SERVIR LES ENSEIGNANTS ET NON SE SERVIR D'EUX"

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jeudi 29 octobre 2015

Viviane Bampassy plaide pour un système de rémunération ’’équitable et motivant’’

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Viviane Bampassy plaide pour un système de rémunération ’’équitable et motivant’’

Le pré-rapport de l’étude sur le système de rémunération au sein de l’administration publique sénégalaise révèle "des dysfonctionnements" appelés à être révisés dans l’optique d’un système de rémunération "performant, attractif, juste, équitable et motivant" pour les agents de l’Etat, a soutenu Viviane Bampassy, ministre de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public.

Mme Bampassy présidait mardi un atelier de partage du pré-rapport de l’étude sur le système de rémunération au sein de l’administration publique sénégalaise.

Les "dysfonctionnements" juridiques et institutionnels notés dans ce domaine notés doivent être corrigés "pour avoir un système de rémunération performant, attractif, juste, équitable et motivant", a souligné le ministre de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public.

"On ne peut pas continuer à fonctionner avec un cadre pareil, il faut le revoir. Cela a été fait dans le passé mais de façon toujours pas efficace, donc nous devons revenir sur cela’’, a-t-elle dit.

Le système de rémunération actuel de l’administration sénégalaise, datant de 1961, a connu au fil des années, un certain nombre de dysfonctionnements. Seulement, les tentatives visant à apporter des solutions aux problèmes constatés ont abouti à "une désarticulation du système", selon le ministre de la Fonction publique.
Aussi l’Etat s’est-il résolu à lancer, en décembre 2014, une étude qui devrait permettre d’établir un diagnostic de la situation actuelle du système, en vue de corriger les "dysfonctionnements" notés et satisfaire les revendications des agents souhaitant une revalorisation de leurs salaires.
Cette étude a ainsi recensé "85 primes et indemnités attribuées de manière non pertinentes et une grille indiciaire obsolète", si l’on en croit le ministre de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public. 
"Nous l’avons fait de façon exhaustive. Tout a été passé en revu, le cade juridique et institutionnel" de mêem que "les aspects liés à l’échelonnement indiciaire", a-t-elle dit.

"Des pistes de solutions, relatives au cadre juridique et institutionnel, au système d’attribution des primes à la grille indiciaire ont été dégagées par l’étude. Avec l’ensemble des organisations professionnelles, syndicales ou amicales d’agents de l’Etat, des amendements et des propositions vont être faits afin d’améliorer le travail déjà fait", a conclu Mme Bampassy.
Auteur: Aps - APS

lundi 19 octobre 2015

COMPTE RENDU DE L’AUDIENCE AVEC M. LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Les acteurs du système éducatif ont été reçus par le Président de la république au palais :
SG de syndicats d’enseignants, les présidents des associations de parents d’élèves, la présidente du Haut conseil du dialogue social, le président du Comité du dialogue social – secteur éducation et formation, les représentants des ONG actives en éducation, les médiateurs, le Premier ministre et les membres du gouvernement.
Après le laïus introductif de M. le Président de la République précisant les raisons de cette rencontre, les participants suivants ont été invités  à prendre la parole : Abdoulaye NDOYE, Mamadou Lamine DIANTE, Abdou FATY, Amadou Fily DIAOUNE, Samba DIAKHATE, Mamadou DIOP Castro et Bakary BADIANE.
Voici le discours « in extenso » de Mamadou Lamine DIANTE Coordonnateur du Grand Cadre des Syndicats de l'Enseignement (GCSE):
Excellence M. le Président de la République,
M. le Premier ministre,
Mesdames messieurs les ministres,
Camarades Secrétaires Généraux de syndicats d’enseignants,
Chers participants.
Merci de venir au chevet de l’école. Elle a surement toujours été votre préoccupation, mais aujourd’hui elle se retrouve dans une situation très préoccupante, elle souffre.
Elle souffre, parce les enseignants du Sénégal souffrent. Il ne s’agit pas de revendication, car nous ne sommes pas dans une séance de négociation, mais je n’ai pas trouvé un autre mot pour exprimer la situation que vivent les enseignants.
Excellence, M. le Président de la république, les enseignants souffrent, parce que :
  1. 1. Ils ne se sentent pas suffisamment considérés par la société ;
  2. 2. Ils sont diabolisés alors qu’on leur confie la lourde responsabilité d’éduquer les enfants de notre pays. Nous ne sommes pas des pyromanes, et nous ne comptons pas mettre le feu à l’école. Nous ne sommes pas des professionnels de la grève, mais de la craie. Seulement, il arrive par moments que nous portions des revendications.
  3. 3. Ils ont été placés dans des situations administratives précaires communément appelées « corps émergents » (volontaires, vacataires, maîtres et professeurs contractuels).
  4. 4. Ils peinent à avoir un toit pour leur famille avant de faire valoir leur droit à la retraite. Etc.
Excellence, M. le Président de la République,
L’école et ses enseignants ne doivent pas souffrir, car vous devez réaliser votre ambition pour l’école et le Sénégal. Pour ce faire, nous pensons humblement qu’il faut :
a- Restaurer l’image de l’enseignant aux yeux de la société et lui redonner la place qui est la sienne dans cette société. L’autorité que vous constituez doit y jouer les tous premiers rôles et puis les autres vont suivre.
b- La question de la formation diplômante des enseignants doit être définitivement réglée au nom de la qualité des enseignements-apprentissages. Il en est ainsi de la formation diplômante des PC en Philosophie ainsi que tous les PC appelés « titulaires de diplômes spéciaux ». Le principal problème à ce niveau est la libération des fonds relatifs au financement de la formation qui s’élève à 200 millions. C’est le lieu de remercier et de féliciter l’ENSETP et la FASTEF qui acceptent de préfinancer la formation des enseignants. En effet, au moment où la FASTEF peine à avoir des candidats au CAES de philosophie, les étudiants titulaires de master en philosophie préférant aller ailleurs, il est incompréhensible que ceux qui sont dans le système ne puissent pas bénéficier de la formation diplômante.
c- Le renforcement de capacités académiques et pédagogiques des professeurs par l’application effective des passerelles professionnelles dans le moyen et secondaire. En effet, le ministère de l’éducation nationale a fini d’identifier les grandes disparités entre les régions en ce qui concerne le ratio « nombre de PEM ou PES/nombre d’élèves », et seules les passerelles professionnelles constituent une solution efficiente pour réduire ces inégalités. Tout cela doit être accompagné par l’effectivité du corps de administrateurs scolaires pour une bonne gestion du système et des fonds qui y sont investis.
d- La prise en charge correcte de la gestion de la carrière des enseignants à la fonction publique : contrats d’engagement, intégration, reclassement, avancement et retraite. Il est inadmissible qu’après en moyenne 30ans de bons et loyaux services rendus à la nation, que les retraités soient contraints de broyer du noir pendant six mois avant de commencer à percevoir leurs pensions.
e- Le paiement effectif de tous les rappels (intégration, avancement et validation pour les décisionnaires) dus aux enseignants.
f- Pour le logement, tous vos prédécesseurs ont eu à poser des actes forts à l’endroit des enseignants, et nous pensons que vous n’allez pas être en reste. Il faut faire quelque chose dans ce sens M. le Président de la république, car vous avez le devoir d’avoir les enseignants avec vous.
« Lou rey, lou yaatou, lou rafet » a d’abord été réalisé par les enseignants qui ont formé des ressources humaines de qualité dans ce pays. Ceci est suffisant pour que vous augmentiez substantiellement l’indemnité de logement des enseignants.
Et comme votre ambition est de pacifier l’espace scolaire, il ne faut pas laisser en rade les questions subsidiaires, notamment l’intégration dans la fonction publique des sortants de l’UFR-SEFS de l’UGB et le recrutement des sortants de la FASTEF/ formation payante.
Enfin, l’année dernière les salaires des enseignants ont été ponctionnés pour fait de grève, sans respect de la procédure en la matière. Ces heures ont été compensées après la suspension du mot d’ordre, et des engagements avaient été pris pour restituer cet argent aux ayant-droit (PAR QUI ? demanda le PR, MOI : selon un communiqué de conseil des ministres !). Nous avions le devoir de vous rappeler que ces sommes ne sont toujours pas remboursées, mais si vous estimez que les enseignants n’y ont pas droit, évidemment vous êtes le seul maître à bord.
Je vous remercie de votre aimable attention.
A la suite des interventions des acteurs, M. le Président de la république a pris un certain nombre de mesures dont :
1)      Le remboursement des ponctions sur les salaires du mois d’avril 2015.
2)      Le financement de la journée mondiale des enseignants par le ministère de l’éducation nationale (10 millions), et sa célébration tous les ans.
3)      Le paiement de tous les rappels (intégration, avancement, reclassement et validation des décisionnaires) dus aux enseignants au plus le 31 décembre 2015.
4)      L’alignement indiciaire de tous titulaires des actes de 2015 (avancement et reclassement) d’ici la fin de l’année.
5)      Validation des fonctionnaires : alignement indiciaire à partir de janvier 2016 (5 milliards), part de l’état pour le FNR en 2016 et paiement du tiers des rappels de validation en 2017 et 2018.
6)      Logement : partage du rapport sur le système de rémunération les 27 et 28 octobre 2015, facilitation de l’acquisition de logement sous forme de villa ou d’appartement dans les pôles urbains pour les nouveaux enseignants, finalisation des problèmes des ZAC (viabilisation et baux).
7)      La tenue des élections de représentativité dans le secteur de l’éducation et la formation avant la fin de l’année scolaire 2015-2016.

samedi 10 octobre 2015

Étapes de réalisation d'un rapport

Le rapport est un écrit synthétique faisant le point sur un sujet déterminé. C'est un document interne destiné au supérieur hiérarchique qui a pour but d'analyser une situation et d'y apporter des solutions.
Étapes de réalisation

1.

Le rapport peut être rédigé à la demande d'un supérieur hiérarchique. Il doit fournir le point sur un sujet déterminé. Le rapport est alors destiné à l'aider à prendre une décision, en lui donnant connaissance de tous les éléments d'information du sujet abordé.

2.

Le rapport peut être rédigé à l'initiative de l'employé, qui souhaite attirer l'attention de son supérieur hiérarchique sur un point précis, un problème rencontré, des idées nouvelles.

3.

Caractéristiques de rédaction : Les pronoms personnels "je" et "nous" sont employés car l'émetteur parle en son nom. Le ton est soutenu, respectueux car le rapport s'adresse à un supérieur hiérarchique.

4.

Caractéristiques de présentation : Sa présentation est libre, néanmoins certains éléments doivent figurer : l'émetteur (nom et fonction), le ou les destinataires, la date, le titre, l'indication des éventuelles pièces jointes, le titre de civilité, la formule de politesse, l'indication du signataire (émetteur).

5.

Contenu : La plupart des rapports respectent le plan classique suivant.

6.

- L'introduction : Elle rappelle précisément la demande (ce qui a motivé le rapport) et annonce le plan.

7.

- L'exposé : Il dresse un constat objectif de la situation. La structure est apparente : I. A. a) ... Des tableaux, graphiques, schémas insérés ou joints en annexe au rapport peuvent compléter ou résumer sous forme synthétique des informations présentes dans le rapport.

8.

- La conclusion : Elle propose des solutions à mettre en œuvre. L'emploi du conditionnel est à privilégier car c'est le supérieur hiérarchique qui prendra la décision finale.



4 étapes pour réussir la rédaction d’un rapport

Votre manager vous a demandé de lui rédiger un rapport.
Vous ne savez pas trop comment vous y prendre. Je vous propose une méthode en 4 étapes pour être rapide et efficace et répondre à sa demande.

À quoi sert un rapport ?

Le rapport permet à son destinataire de prendre la décision d’agir.
La rédaction d’un rapport répond dans la plupart des cas à une demande du manager qui a besoin de s’informer sur une question pour prendre une décision.
Toutefois, une assistante peut très bien rédiger un rapport de sa propre initiative. C’est une façon très professionnelle de présenter une proposition (réorganisation ou achat d’un matériel, par exemple) à son manager.
Il y a différents types de rapports, le plan peut varier en fonction du type de rapport. Toutefois la méthode que je vous propose s’applique dans tous les cas.

Étape 1 – Bien faire préciser la demande

C’est cette première étape qui va guider tout votre travail et circonscrire utilement le champ de votre travail.
  • Le destinataire du rapport
    • Qu’attend-il précisément de vous ?
    • Quels sont ses enjeux ?
    • À quoi le rapport va-t-il lui servir ?
    • Que connait-t-il déjà du sujet ? (pour éviter de le submerger d’informations dont il a déjà connaissance).
    • A-t-il connaissance d’études déjà existantes sur le sujet ?
  • La situation
    • Quel est le contexte ?
    • Quelles sont les raisons du rapport : incident, cours normal des choses ?

Étape 2 – Rassembler et traiter l’information nécessaire

Les sources d’informations sont nombreuses, tant en interne qu’en externe. Il peut s’agir d’entretiens, de documentations, de notes de lecture, de comptes rendus, etc. Il importe à cette étape d’être exhaustif sans non plus se laisser submerger par les informations.
Sélectionner les informations les plus pertinentes au regard de la demande.

Étape 3 – Faire son plan

Le rapport est habituellement organisé selon le plan classique : introduction, développement, conclusion.
Le plan proposé ci-dessous est tout à fait classique. En fonction du type de rapport, le développement pourra être différent, mais l’introduction et la conclusion conserveront le même rôle.
  • L’introduction renseigne le destinataire sur l’objet du rapport, sur la cause qui l’a motivé, sur son importance, son intérêt. Elle doit être précise, brève et complète, dire en quelques lignes de quoi il s’agit. On peut être tenté de faire l’impasse sur l’introduction, car elle rappelle des choses qui semblent évidentes. Elle présente pourtant deux avantages. En premier lieu, elle permet de reformuler la demande et donc de s’assurer de la bonne compréhension réciproque. En deuxième lieu, il sera bien utile de se remémorer le contexte si on doit relire le rapport plusieurs mois après.
  • Le développementcomprend classiquement trois parties
    • L’analyse de l’existant : un constat objectif et factuel de la situation.
    • La critique de l’existant : les points positifs, les points négatifs. C’est une analyse et une interprétation des faits à la différence de la partie précédente qui se doit d’être très descriptive et factuelle.
    • Des propositions de recommandations avec leurs avantages, inconvénients et moyens nécessaires. Les propositions doivent être argumentées.
  • La Conclusion n’est pas un résumé du développement. C’est la réponse à la question posée. Elle reprend les recommandations et met en avant la solution préconisée par l’auteur. Elle ne doit pas apporter d’élément nouveau par rapport au développement.

Étape 4 – Rédiger le rapport

Les règles générales de rédaction des documents s’appliquent aussi aux rapports : phrases courtes, paragraphes bien structurés, vocabulaire compréhensible.
Pour que le rapport soit facile à lire, il est important de soigner la forme :
  • Faites court, clair et précis,
  • Si certains points demandent une explication complémentaire, n’hésitez pas à les renvoyer en annexe. Cela rendra la lecture de votre rapport plus fluide.
  • Si le document dépasse 2 ou 3 pages, n’hésitez pas à l’accompagner d’un sommaire,
  • Si c’est pertinent, accompagnez votre texte de tableaux, de graphiques,
  • Donnez des titres parlants aux différentes parties.

À retenir

  1. Pour être efficace, il est important de soigner la première étape et donc de bien comprendre la demande. C’est fondamental pour bien y répondre et éviter le « hors sujet ».
  2. Par opposition au compte rendu, l’auteur du rapport prend position et donne son avis.
  3. Le rapport est avant tout un document opérationnel. Votre manager doit y trouver rapidement la réponse à la question qu’il se pose. La forme (structure, rédaction et mise en page) a donc toute son importance.
  4. Veillez à bien argumenter vos préconisations et vos conclusions.

COSYDEP : DECLARATION, « Des années scolaires qui se suivent et se ressemblent, depuis plus d’une décennie »

Lors de sa session ordinaire de septembre 2015, le Conseil d’Administration de la COSYDEP s’est penché sur l’actualité marquante du système éducatif.
Au terme des échanges, le constat partagé a été que l’année scolaire 2014-2015 a souffert, comme celles qui l’ont précédée, de maux qui persistent dans le système. Les conséquences manifestes, notamment pour le secteur public, ont été : un temps d’apprentissage en-deçà du minimum requis, un colmatage et un bachotage qui n’ont pas pu empêcher les résultats catastrophiques aux examens du CFEE, du BFEM et du Baccalauréat.  Il est vrai que le constat unanime sur les nombreuses années d’errements, sur l’échec programmé pour une ou plusieurs générations, avait suscité l’espoir qu’après les ANEF, une nouvelle ère allait s’ouvrir. 
En réalité, au regard des belles opportunités qui s’étaient offertes, 2014-2015 a fini pire que les autres et tout semble mener vers une rentrée scolaire préoccupante.   Malgré tout, les sénégalais gardent un espoir légitime quant à la suite qui sera réservée au Conseil présidentiel, dans le sens d’une rupture et d’avancées sérieuses vers une école de la réussite stable, dont les acteurs ont une pleine conscience de leurs rôle, mission et responsabilité. Face à cette exigence, la COSYDEP recommande d’aller dans le sens de saisir l’opportunité que représente le reste des vacances pour :
 ®     parachever le processus d’application des accords du 30 avril 2015. Sur cette question, force est de reconnaître que « la balle est dans le camp du gouvernement » qui doit avancer dans ses engagements, sans qu’il soit encore nécessaire de laisser de la place à une quelconque autre médiation ;
®     procéder à une analyse critique et une évaluation approfondie et désagrégée des résultats scolaires (filles/garçons ; privé/public ; urbain/rural ; région ; …), en vue d’identifier les relations de causalité et de proposer des mesures correctives ;
®     vulgariser les 11 décisions présidentielles, garantir l’adhésion communautaire et rassurer par des actes témoignant d’une forte volonté politique.  Sur cette question, l’une des attentes majeures est la mise en place d’une structure multi acteurs chargée du suivi, formée de compétences représentatives de la diversité d’acteurs, suffisamment responsabilisée, dotée des moyens de sa mission et de mécanismes efficaces de fonctionnement ;
®     créer les conditions pour une année scolaire qui débute à temps et dure le temps qu’il faut : ‘‘Ubbi tey, Jàng tey’’ interpelle l’Etat central, les collectivités territoriales, les parents, les enseignants, les structures de gestion d’établissement, les apprenants, les partenaires de l’éducation ;
®     mettre en place des moyens conséquents, avec une gouvernance efficiente et une gestion marquée par l’obligation de résultats pour tous les acteurs. En cela, l’Etat doit mettre fin aux pratiques de réduction des budgets des établissements et assurer aux établissements les équipements adéquats, conformément à la volonté proclamée de promouvoir les sciences et techniques ;
®     tirer les leçons de la douloureuse aventure des apprenants « sans pièce d’état civil » pour en finir avec ce phénomène ; 
En outre, la COSYDEP considère qu’il urge de :
 ®     bannir les effectifs pléthoriques, tout en accélérant le rythme de résorption des abris provisoires ;
 ®     n’obéir à aucune injonction, d’où qu’elle vienne, pouvant attester l’idée d’une privatisation rampante de l’Ecole: l’éducation est une priorité absolue et doit bénéficier d’une attention soutenue de l’Etat ;
®     soutenir les enseignants contre la fragilisation de leur statut, pour plus de dignité dans leur métier et se résoudre à organiser des élections de représentativité pour une meilleure lisibilité du champ syndical ; 
 La COSYDEP réaffirme que la mobilisation politique et citoyenne dans le processus des ANEF, les ressources importantes investies ainsi que les Décisions du Conseil présidentiel n’autorisent aucune tergiversation sur l’impératif d’édifier un système éducatif robuste, dont tous les déterminants vont dans le sens de la réussite des apprenants.
                                                                                                                                         Fait à Dakar le 07 septembre 2015

dimanche 4 octobre 2015

NOMINATION

Le camarade Amadou Dème du secrétariat permanent et chargé des finances du SELS Originel a été nommé adjoint au sous préfet de Makacolibantan lors du dernier conseil des ministres. 
Nos voeux de succès et de réussite dans cette nouvelle mission.

MATRICULES SEPTEMBRE 2015

PRENOM NOM SEXE DATE NAISSANCE LIBELLE CORPS LIBELLE SERVICE
1 MOUSTAPHA AIDARA M 20/02/78 PROF. CEMG IA ZIGUINCHOR                     
2 EL HADJI MBEUR SY BA M 28/10/79 INSTITUTEUR ADJ. IDEN MATAM                        
3 JACQUELINE DIARIA BADIANE F 11/02/80 INSTITUTEUR ADJ. IA KOLDA                          
4 MOUHAMADOU BIAYE M 15/11/86 INSTITUTEUR ADJ. IA ZIGUINCHOR                     
5 YOUNOUSS BOYE M 15/12/78 PROF. CEMG IA KOLDA                          
6 LAMINE CAMARA M 12/04/86 INSTITUTEUR ADJ. IDEN SEDHIOU                      
7 PIERRE NDAKHNAME CISS M 21/10/80 PROF. CEMG IA FATICK                         
8 KHALILOU CISSOKHO M 14/07/83 PROF. CEMG IA SAINT LOUIS                    
9 NDEYE FATOU CISSOKHO F 29/03/78 PROF. CEMG IA KOLDA                          
10 KEMO COLY M 12/02/67 PROF. CEMG REF. IA KOLDA                          
11 NFALY COLY M 11/11/80 MAITRE EPS B IA ZIGUINCHOR                     
12 ROSELYNE COLY F 28/11/79 PROF. CEMG IA ZIGUINCHOR                     
13 AMADOU DIOULDE DANFA M 25/02/86 MAITRE EPS B IA ZIGUINCHOR                     
14 MODOU DIA M 06/01/79 INSTITUTEUR ADJ. IA LOUGA                          
15 ADJIRATOU PENDA DIAGNE F 22/02/73 PROF. CEMG REF. IA DAKAR                          
16 AMADOU DIALLO M 20/02/77 PROF. CEMG REF. IA KOLDA                          
17 COUMBA DIALLO F 09/06/81 INSTITUTEUR ADJ. IA TAMBACOUNDA                    
18 GOULO DIOP DIALLO F 30/11/84 INSTITUTEUR ADJ. IA TAMBACOUNDA                    
19 MAMADOU DIALLO M 12/12/81 PROF. CEMG IA FATICK                         
20 MAMADOU BOYE DIALLO M 10/02/78 PROF. CEMG IA KOLDA                          
21 NDEYE KHADY DIAME F 10/10/80 PROF. CEMG IA FATICK                         
22 COMBE DIATTA F 26/05/86 INSTITUTEUR ADJ. IDEN SEDHIOU                      
23 TALBIA DIATTA M 16/06/85 INSTITUTEUR ADJ. IDEN SEDHIOU                      
24 ISSA DIAW M 14/12/87 INSTITUTEUR ADJ. IA FATICK                         
25 SAMBA MOUSSA DIAW M 17/05/83 INSTITUTEUR ADJ. IA SAINT LOUIS                    
26 CHEICKH ABBA DIEDHIOU M 29/11/79 MAITRE EPS B IA ZIGUINCHOR                     
27 IBRAHIMA DIEDHIOU M 17/01/78 MAITRE EPS B IA ZIGUINCHOR                     
28 SERIGNE MOUSTAPHA DIEDHIOU M 06/12/84 PROF. CEMG IA KOLDA                          
29 MOUSTAPHA DIONE M 14/01/82 PROF. CEMG IA SAINT LOUIS                    
30 BAÏDY DIOP M 17/10/87 INSTITUTEUR ADJ. IDEN MATAM                        
31 MAMADOU  DIOP M 01/01/61 INSTITUTEUR ADJ. D.A.G.E.                          
32 PAPE EL HASSANE DIOP M 03/01/88 INSTITUTEUR ADJ. IDEN SEDHIOU                      
33 DJIBY DIOUF M 08/02/78 PROF. CEMG REF. IA SAINT LOUIS                    
34 LAMINE DRAME M 01/01/61 INSTITUTEUR D.A.G.E.                          
35 ELY FALL M 08/01/63 INSTITUTEUR ADJ. REF IDEN SEDHIOU                      
36 SORIBA FALL M 20/10/82 PROF. CEMG IA KOLDA                          
37 IBRHIMA FATY M 20/02/83 INSTITUTEUR IDEN SEDHIOU                      
38 ALIOU  FAYE M 20/11/80 PROF. CEMG IA FATICK                         
39 DAME FAYE M 17/07/88 INSTITUTEUR ADJ. IDEN KAFFRINE                     
40 SOULEYMANE GAKOU M 10/06/81 MAITRE EPS B IA ZIGUINCHOR                     
41 IBRAHIMA GASSAMA M 20/03/73 INSTITUTEUR ADJ. REF IA THIES                          
42 KARAMO GASSAMA M 15/09/86 INSTITUTEUR ADJ. IDEN SEDHIOU                      
43 ALADJI GUEYE M 13/06/80 PROF. ENS. SEC/PSY CONS A1 IDEN MATAM                        
44 AWA GUEYE F 10/02/78 INSTITUTEUR ADJ. IDEN KAFFRINE                     
45 NDEYE MARIE GUISSE F 09/09/70 INSTITUTEUR ADJ. REF IDEN KAFFRINE                     
46 ABDOURAHMANE KANDE M 06/06/80 INSTITUTEUR ADJ. IDEN SEDHIOU                      
47 MBONDE KASSE M 20/06/78 PROF. ENS. SEC/PSY CONS A1 IDEN KAFFRINE                     
48 CHEIKH TIDIANE KEBE M 06/09/80 INSTITUTEUR ADJ. IA ZIGUINCHOR                     
49 SADIO KEBE F 21/05/72 INSTITUTEUR ADJ. REF IA THIES                          
50 ALASSANE KEITA M 07/03/85 INSTITUTEUR ADJ. IDEN SEDHIOU                      
51 AMADOU SOULEYMANE LAM M 04/01/75 INSTITUTEUR IA ZIGUINCHOR                     
52 SOULEYMANE LO M 08/10/84 PROF. CEMG IA SAINT LOUIS                    
53 MAMADOU MAIGA M 16/01/72 MAITRE EPS B REF IA SAINT LOUIS                    
54 BOURAMA MANDIANG M 08/09/77 INSTITUTEUR ADJ. IDEN SEDHIOU                      
55 FINDA MANE F 27/02/85 INSTITUTEUR ADJ. IDEN SEDHIOU                      
56 YVONNE ALABENE MANE F 01/11/81 INSTITUTEUR ADJ. IDEN SEDHIOU                      
57 MIREILLE ADIOLE  MANSAL F 19/02/86 INSTITUTEUR ADJ. IDEN SEDHIOU                      
58 AÏSSA MBAYE F 29/04/75 INSTITUTEUR ADJ. D.A.G.E.                          
59 MOCTAR MBODJI M 27/05/78 MAITRE EPS B IDEN MATAM                        
60 THIERNO MBOH M 17/03/79 INSTITUTEUR ADJ. IDEN MATAM                        
61 NDEYE FATOU  MERGANE F 07/12/83 INSTITUTEUR ADJ. IDEN KAFFRINE                     
62 ALAIN NASSALAN M 04/05/73 MAITRE EPS B REF IA KOLDA                          
63 BABACAR SAKHIR NDAO M 12/01/80 INSTITUTEUR IDEN KEDOUGOU                     
64 EL HADJI FADILOU NDAW M 22/04/89 PROF. CEMG IDEN MATAM                        
65 ADAMA NDIAYE M 19/08/75 INSTITUTEUR IA THIES                          
66 ALIOU NDIAYE M 01/02/80 MAITRE EPS B IA FATICK                         
67 BABACAR NDIAYE M 05/06/84 PROF. ENS. MOY. IA LOUGA                          
68 CHEIKH NDIAYE M 10/12/76 INSTITUTEUR IA THIES                          
69 FATOU NDIAYE F 14/01/86 MAITRE EPS B IA ZIGUINCHOR                     
70 IBRAHIMA NDIAYE M 20/07/72 INSTITUTEUR ADJ. REF IA THIES                          
71 MOUHAMED NDIAYE M 13/06/80 INSTITUTEUR ADJ. IA THIES                          
72 ETIENNE BAKET NDIONE M 26/12/82 INSTITUTEUR IA THIES                          
73 VERONIQUE ANNA NDIONE M 31/12/70 INSTITUTEUR ADJ. REF IA THIES                          
74 MOR NDOME M 08/04/80 INSTITUTEUR ADJ. IA THIES                          
75 ABDOULAYE NDOYE M 19/12/79 INSTITUTEUR IDEN MATAM                        
76 MOUSTAPHA  NDOYE M 08/03/70 INSTITUTEUR REF. IA THIES                          
77 GNILANE NGOM F 08/06/81 PROF. CEMG IA FATICK                         
78 MAME BARO NGOM F 05/03/78 PROF. CEMG REF. IA SAINT LOUIS                    
79 SERIGNE OUSMANE NGOM M 24/12/80 INSTITUTEUR IA THIES                          
80 NDEYE FATOU  NIANG F 09/11/75 INSTITUTEUR REF. IA THIES                          
81 KHADIDJA NIASSE F 30/04/85 INSTITUTEUR ADJ. IA THIES                          
82 MARIE VICTORINE SADIO F 25/01/83 PROF. CEMG IA KOLDA                          
83 AMINATA SALL F 16/05/87 INSTITUTEUR ADJ. IA THIES                          
84 BOCAR BABALY SALL M 21/06/76 INSTITUTEUR ADJ. REF IA THIES                          
85 MAMADOU KORKA SALL M 11/08/80 INSTITUTEUR ADJ. IA THIES                          
86 NDEYE NDIEME SALL F 24/09/70 INSTITUTEUR ADJ. REF IA THIES                          
87 SOUADOU SALL F 01/05/80 INSTITUTEUR ADJ. IA DAKAR                          
88 MAMADOU SAMB M 08/02/88 PROF. CEMG IDEN KAFFRINE                     
89 OUMOU SAMB F 31/08/75 PROF. CEMG REF. IDEN FATICK                       
90 SOKHNA SAMBA F 21/11/82 INSTITUTEUR IDEN MATAM                        
91 PAPE MALANG SANE M 30/10/82 PROF. CEMG IA DIOURBEL                       
92 TALLA  SANGA M 02/02/70 INSTITUTEUR ADJ. REF IA THIES                          
93 FELICITE MBOUGANE SARR F 03/10/79 PROF. CEMG IA FATICK                         
94 LEOPOLD THIOUTHIE SARR M 25/06/80 PROF. CEMG IDEN MATAM                        
95 MADELEINE SARR F 10/02/91 PROF. CEMG IDEN MATAM                        
96 OUSMANE SARR M 03/04/83 PROF. CEMG IDEN MATAM                        
97 BATHIE SOGUE M 02/03/82 INSTITUTEUR ADJ. IA DIOURBEL                       
98 RAMATOULAYE SOUCOUNA F 03/06/75 INSTITUTEUR ADJ. REF IA ZIGUINCHOR                     
99 ABOU SOW M 10/10/83 INSTITUTEUR ADJ. IDEN MATAM                        
100 AÏSSATA SY F 15/08/87 INSTITUTEUR ADJ. IDEN MATAM                        
101 BABA ADAM SY M 09/03/77 PROF. ENS. SEC A1 REF IDEN MATAM                        
102 IBRA DIAM SY M 25/10/81 PROF. ENS. MOY. IA KOLDA                          
103 THIERNO SYLLA M 13/07/85 PROF. CEMG IDEN MATAM                        
104 ALIOU TALL M 07/02/85 INSTITUTEUR ADJ. IDEN MATAM                        
105 SAMBA THIOGANE M 20/08/85 INSTITUTEUR ADJ. IDEN KAFFRINE                     
106 ABDOUL WAHAB TOURE M 02/07/75 PROF. ENS. MOY. REF. IA FATICK                         
107 MOUSTAPHA TOURE M 19/09/82 INSTITUTEUR IDEN KEDOUGOU