Le diktat des bailleurs de fonds frappe encore de plein fouet
le monde du travail. L’Etat a décidé d’arrêter le paiement des heures
supplémentaires. Une mesure qui fera, très certainement, beaucoup de
bruit à la fin de ce mois de juin.
Les travailleurs de la fonction publique n’ont plus la possibilité
d’arrondir leur fin de mois à travers les heures supplémentaires qu’ils
avaient l’habitude d’effectuer. Suite à de nouvelles exigences des
partenaires techniques et financiers du Sénégal, l’Etat a décidé, en
catimini, d’arrêter de payer le travail effectué en dehors des horaires
«normaux». La mesure qui fera l’objet de circulaires émanant du
Ministère de l’Economie et des Finances, sera diffusée dans les
prochains jours. En attendant, plusieurs ministères, qui ont forte
concentration en ressources humaines ont déjà été instruits pour cesser
la délivrance d’autorisation de toutes les heures supplémentaires.
Pis, révèle le Mouvement «Leeral Askanwi» qui a enquêté sur cette
affaire avec un docu- ment «explosif» qui sera bientôt publié, «la
suppression des heures supplémentaires n’est qu’une étape, en attendant
la prochaine : l’élimination des indemnités.» Une information qui
confirme celle qui a barré la UNE de Grand’Place, le 02 décembre passé.
Il nous revient des recoupements effectués par rapport à l’arrêt des
heures supplémentaires dans la fonction publique, que «seuls les
personnels de santé dont le mouvement d’humeur est encore en cours,
seront épargnés par cette mesure.» En d’autres termes, ils seront les
seuls à pou- voir travailler en dehors des heures légalement prévues et
être payés. Une situation qui va, sans doute, accentuer davantage les
lenteurs administratives.
Il convient de dire que l’Etat, lors du vote du budget, avait déjà
annoncé la couleur en prévenant les travailleurs, devant l’As- semblée
nationale, qu’il n’y aura pas d’augmentation de salaire durant toute
l’année 2015. Parce que, expliquait le chef du département de l’Economie
et des Finances, Amadou Bâ, la masse salariale dans la fonction
publique a atteint la barre insoutenable des 750 milliards de francs.
D’ailleurs, une étude est en train d’être menée sur les salaires des
fonctionnaires pour d’éventuelles corrections par rapports aux exigences
des bailleurs de fonds, qui conditionnent désormais le financement des
projets importants du Sénégal, à ce genre de réformes impopulaires. Une
enveloppe de 150 millions de francs a été dé- gagée à cet effet. (SOURCE ALLODAKAR.COM)
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