"SERVIR LES ENSEIGNANTS ET NON SE SERVIR D'EUX"

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mercredi 9 décembre 2015

CONTRIBUTION

ENCORE UNE « BAVURE » DU MINISTRE DE L’EDUCATION :
 serait-on dans une REPUBLIQUE ou une RUE-PUBLIQUE ?
Piétiner les lois et défier la plus haute juridiction du pays sans état d’âme est me semble-t-il le cadet des soucis du Ministre de l’Education.
Après s’être attaqué aux enseignants de l’élémentaire en disant qu’ils ne savent même pas résoudre un problème de CM,
Après avoir défié la cour suprême en « déchirant son arrêt » suite à ce qu’il est convenu d’appeler la « FRAUDE des élèves-maitres »,                                                                                                     
Voilà que le ministre de l’éducation s’illustre encore avec sa circulaire augmentant l’effectif des classes à 80 foulant au pied les lois et décrets organisant les établissements scolaires  (ratio élève / maitre 50).
Dommage !!!  Monsieur le Ministre Serigne Mbaye Thiam ne sait même pas ce qui se passe dans nos établissements scolaires. Les effectifs de nos classes  dépassent parfois 100 (au lycée Charles de Gaulle de Saint-Louis les effectifs des classes de Seconde, Première et Terminale tournent autour de 85 à 97  et dans les écoles élémentaires de Pikine Saint-Louis on a plus de 100 élèves dans les classes ; cependant les enseignants l’ont toujours accepté volontairement sans aucune pression.
En prenant cette acte, vous nous poussez à nous radicaliser et à demander l’application des textes dans toutes sa rigueur (ratio 45 élèves par classe).
Monsieur le Ministre, vous feriez mieux de mettre les enseignants dans les meilleures conditions possibles pour qu’ils puissent vous assurer un enseignement de qualité. Ne pas le faire c’est jeter l’argent par la fenêtre. L’utilisation du budget doit se ressentir par nos enfants dans les classes et l’on doit éviter de tenir un beau discours devant une assemblée qui majoritairement n’est là que pour leur parti ou coalition de partis et non pour le peuple.
Même le DFC (Directeur de la Formation et de la Communication) du MEN est sur les pas de son mentor quand il va jusqu’à dénigrer voir réduire au néant la compétence des corps émergents (volontaires, vacataires, contractuels) alors que lui-même a été volontaire, vacataire avant d’être bombardé DFC à la faveur de la politique et du fameux scandale sur les élèves maitres (Il a remplacé à ce poste Abdoulaye Diatta ancien Directeur du Projet des volontaires). D’ailleurs cette passerelle volontaire / vacataire n’existe même pas.
A entendre les agents du ministère de l’éducation parler sur les plateaux de radio ou télévision, c’est comme s’ils n’étaient pas des enseignants, bizarrement ils ont si vite oublié leur passé.
Le Président de la République Monsieur Macky Sall ou du moins son gouvernement serait-il pris en otage par un ministre qui n’en a cure d’une justice indépendante dans un Etat de droit et du principe de la séparation des pouvoirs.
L’autoritarisme, l’abus de pouvoir seraient-ils la nouvelle règle de jeu dans la gestion des ministères ?
Le MEN travaille-t-il réellement à faire réussir ou à faire échouer son Excellence le Président de la République Macky Sall.
Pour avoir une éducation inclusive de qualité et une stabilité sociale durable dans l’espace scolaire, le Ministre de l’Education ferez mieux de veiller sur l’application du protocole d’accord signé avec les organisations syndicales, les conclusions des assises, du conseil interministériel, du conseil présidentiel et les promesses du Président de la République lorsqu’il invitait les syndicats de l’enseignement à un déjeuner.
Pour rappel, M. le Président de la république avait pris un certain nombre d’engagements dont :
1)      Le remboursement des ponctions sur les salaires du mois d’avril 2015.
2)      Le financement de la journée mondiale des enseignants par le ministère de l’éducation nationale (10 millions), et sa célébration tous les ans.
3)      Le paiement de tous les rappels (intégration, avancement, reclassement et validation des décisionnaires) dus aux enseignants au plus le 31 décembre 2015.
4)      L’alignement indiciaire de tous titulaires des actes de 2015 (avancement et reclassement) d’ici la fin de l’année.
5)      Validation des fonctionnaires : alignement indiciaire à partir de janvier 2016 (5 milliards), part de l’état pour le FNR en 2016 et paiement du tiers des rappels de validation en 2017 et 2018.
6)      Logement : partage du rapport sur le système de rémunération les 27 et 28 octobre 2015, facilitation de l’acquisition de logement sous forme de villa ou d’appartement dans les pôles urbains pour les nouveaux enseignants, finalisation des problèmes des ZAC (viabilisation et baux).
7)      La tenue des élections de représentativité dans le secteur de l’éducation et la formation avant la fin de l’année scolaire 2015-2016.
Ces différents engagements ont été pris devant les SG de syndicats d’enseignants, les présidents des associations de parents d’élèves, la présidente du Haut conseil du dialogue social, le président du Comité du dialogue social – secteur éducation et formation, les représentants des ONG actives en éducation, les médiateurs, le Premier ministre et les membres du gouvernement.
Quels sont les points qui ont fait l’objet de matérialisation depuis cette rencontre, jugez-en vous-mêmes.
MERCI DE PARTAGER
                                                                                                 Cheikh Tidiane HANNE
                                                               Secrétaire Général du SELS Originel Section Saint-Louis



dimanche 6 décembre 2015

QUAND UN MINISTRE DE LA REPUBLIQUE VA JUSQU'A REMETTRE EN CAUSE UNE DECISION DE JUSTICE

IL ME SEMBLE QUE CES DEPUTES NE COMPRENNENT RIEN DE CE QUI SE PASSE QUAND ILS VONT JUSQU'A RENFORCER LE MEN DANS SA POSITION SUITE AU VERDICT DE LA COUR SUPREME EN FAVEUR DES ELEVES-MAITRES dans ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire de 690 fraudeurs lors du concours de recrutement des élèves-maîtres (CREM). 
CELA ME FAIT PEUR, QUAND UN MINISTRE DE LA REPUBLIQUE VA JUSQU'A REMETTRE EN CAUSE UNE DECISION DE JUSTICE.
CHERS INTELLECTUELS EPRIS DE JUSTICE :
tout dernièrement le Ministre de l'Education étalait dans les colonnes du journal l'Observateur les failles qui ont été à l'origine de la fraude lors du concours des élèves-maîtres. Dans tout le document il n'a été nullement mentionné la responsabilité d'un élève-maître dans cette fraude. Cette fraude si elle existe, a été l'oeuvre des membres de la commission, qui pourtant ont été pratiquement récompensés (l'un d'eux a été bombardé intendant). 
Monsieur Le Ministre, où en êtes vous avec la plainte que vous aviez déposée? Elle est restée sans suite? La cour suprême n'a-t-elle pas tranché en faveur de ces jeunes sénégalais.
Je suis loin d'encourager la fraude sous toutes ses formes ( comprenez le ndjouplang) mais aucun élèves-maître n'a été pris entrain de tricher. 
S'il y avait véritablement fraude incriminant 690 jeunes (un nombre important) et comme le dit le document (il y'a possibilité de fraude dans tout le processus : du dépôt des dossiers avec la fiabilité des diplôme jusqu'à la publication des résultats) pourquoi ne pas annuler le concours et reconstituer un jury exceptionnel pour la réorganisation du CREM. 
Messieurs les députés,
Monsieur le Ministre de l'Education,
combien de sénégalais ont été victimes d'une erreur de justice? Et pourtant ils l'ont accepté avec beaucoup de philosophie.
AYONS DE LA HAUTEUR ET ACCEPTONS LE VERDICT DE LA COUR SUPREME MEME S'IL Y'A ERREUR :
SOYONS REPUBLICAINS. Cela ne ferait que renforcer nos institutions et promouvoir davantage la séparation des pouvoirs

Système éducatif : La Cosydep appelle à l’application des dernières instructions présidentielles

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Système éducatif : La Cosydep appelle à l’application des dernières instructions présidentielles

La Coalition pour une synergie des acteurs pour la défense de l école publique (Cosydep), dans une déclaration rendue publique hier, appelle à des politiques éducatives responsables et à l’application des dernières instructions présidentielles en vue d’éviter toute perturbation dans le système éducatif.

Face aux menaces de grève brandies par certains syndicats d’enseignants et dans « un contexte lourd de menace », la Coalition pour une synergie des acteurs pour la défense de l’école publique (Cosydep) tire la sonnette d’alarme. Dans une déclaration rendue publique, hier, à la suite de la session ordinaire de son Conseil d’administration, elle invite à « des politiques éducatives responsables et l’application des dernières instructions présidentielles » pour dissiper les nuages persistants qui planent sur le système éducatif. Regrettant le fait que « l’apaisement et la stabilité du moment soient d’une inquiétante précarité au regard des menaces de grèves des syndicats d’enseignants », la Cosydep estime que le Sénégal doit avoir l’ambition de construire un leadership à la mesure des efforts consentis dans le secteur de l’éducation par toutes les familles d’acteurs. « A la vérité, la communauté éducative a soif de « goûter aux saveurs » d’une année scolaire apaisée par un dialogue social efficace, duquel les engagements pris sont respectés.
Pour la Cosydep, la seule alternative réside dans l’application des dernières instructions présidentielles issues des rencontres avec le président de la République ainsi que la mise en place d’un dispositif inclusif de suivi des recommandations issues des Assises nationales de l’éducation et de la formation », lit-on dans le document. En outre, la Cosydep réaffirme sa constante préoccupation quant à la persistance de nombreux facteurs de contre-performances comme les abris provisoires, l’absence de pièce d’état civil pour beaucoup d’apprenants mais aussi les situations d’urgence dues aux inondations et à la violence. De ce point de vue, elle rappelle que le système éducatif sénégalais a encore des défis à relever. Néanmoins, la Cosydep pense que l’optimisme doit être entretenu car, à l’occasion de sa 3ème Assemblée générale ordinaire prévue en fin décembre 2015, elle compte adopter « des stratégies d’actions pertinentes pour la société civile, en lien avec le devenir de l’humanité face à la dégradation du cadre de vie, à la pauvreté, à la misère, aux injustices, aux conflits et aux comportements de désespoir ».
La situation, sur le plan international, notamment sur la question du terrorisme, a été également abordée au cours de cette session ordinaire du Conseil d’administration de la Cosydep. Et c’est  pour dire que la lutte contre les actes terroristes exige une bonne prise en charge de l’éducation des citoyens dans toutes ses dimensions. Il s’agit, selon elle, de faire de l’éducation un « levier principal qui combine une formation adaptée à la culture de la paix, à l’éducation morale, à la citoyenneté mondiale, à l’intercompréhension culturelle, à la reconnaissance et au respect de l’autre ».
Aussi, à l’occasion de la réunion que le « Partenariat mondial pour l’éducation » (Pme) qui se tiendra, pour la première fois, les 9 et 10 décembre au Sénégal, la Cosydep rappelle que la société civile aura à réaffirmer l’urgence de positionner l éducation comme base et socle commun du vivre ensemble. 
Elhadji Ibrahima THIAM

samedi 5 décembre 2015

DECLARATION DE LA COSYDEP

Un contexte lourd de menaces : Pour des politiques éducatives responsables et l’application des dernières instructions présidentielles
Au plan international, la fréquence et l’ampleur des actes terroristes interpellent les décideurs et citoyens sur l’exigence d’agir résolument pour une bonne prise en charge de l’éducation des citoyens dans toutes ses dimensions. C’est dès le bas âge et dans toutes les situations d’éducation formelle ou non formelle qu’il faut installer la conscience de l’interdépendance indépassable, des valeurs du vivre ensemble, du respect de la différence, etc. En cela, les perspectives données par le nouvel Agenda du développement durable présentent de multiples opportunités. Parmi celles-ci, l’ambition d’aller vers « une éducation inclusive et équitable de qualité et un apprentissage tout au long de la vie pour tous ».
Dans ce cadre, il s’agit de faire de l’éducation un levier principal qui combine une formation adaptée à la culture de la paix, à l’éducation morale, à la citoyenneté mondiale, à l’intercompréhension culturelle, à la reconnaissance et au respect de l’autre. Dans un tel contexte, la société civile en général a un rôle incontournable à jouer pour que les citoyens s’approprient les enjeux actuels de développement et que les décideurs fassent de l’éducation une sur priorité.
Aussi, à l’occasion de la réunion que le « Partenariat Mondial pour l’Education » (PME) tiendra pour la première fois, les 9 et 10 décembre au Sénégal, la société civile aura à réaffirmer l’urgence de positionner l'éducation comme base et socle commun du vivre ensemble. L’éducation à la citoyenneté, prenant en compte droits, devoirs et responsabilités, doit faire l’objet d’une attention particulière dans nos pays africains, notamment ceux en situation de conflit ou post-conflit.
Pour sa part, le Sénégal doit avoir l’ambition de construire un leadership à la mesure des efforts consentis dans le secteur de l’éducation par toutes les familles d’acteurs. Cependant, il ressort que l’apaisement et la stabilité du moment sont d’une inquiétante précarité, au regard des menaces de grèves des syndicats d’enseignants. A la vérité, la communauté éducative a soif de « gouter aux saveurs » d’une année scolaire apaisée par un dialogue social efficace, duquel les engagements pris sont respectés. Pour la COSYDEP, la seule alternative réside dans l’application des dernières instructions présidentielles issues des rencontres avec M. le Président de la République ainsi que la mise en place d’un dispositif inclusif de suivi des recommandations issues des Assises Nationales de l’Education et de la Formation.
En outre, la coalition réaffirme sa constante préoccupation quant à la persistance de nombreux facteurs de contre-performances comme les abris provisoires, l’absence de pièce d’état civil pour beaucoup d’apprenants mais aussi les situations d’urgence dues aux inondations et à la violence.
C’est dire que le système éducatif sénégalais a encore des défis à relever. Mais l’optimisme doit être entretenu. A l’occasion de sa 3ème Assemblée générale ordinaire prévue en fin décembre 2015, la COSYDEP compte adopter des stratégies d’actions pertinentes pour la société civile, en lien avec le devenir de l’humanité face à la dégradation du cadre de vie, à la pauvreté, à la misère, aux injustices, aux conflits et aux comportements de désespoir.
Enfin, le Conseil d'Administration appelle tous les acteurs et partenaires de l’éducation à renforcer leur mobilisation pour une alliance nationale en faveur de l’avènement d’une école de la réussite et de l’émergence progressive de sociétés solidaires, inclusives et tolérantes.